La Sardaigne est une île de la Méditerranée, et fait partie de l'Italie (Territoire autonome de la Sardaigne).
Voici un aperçu de notre itinéraire:
Diane et Daniel
Venerdi, 22 maggio 2010
Départ du Québec jeudi le 20 mai. Vendredi le 21 mai, arrivée à Paris tôt le matin. Prochain vol: Milan. Heureusement qu'on avait 2 heures entre les 2 vols car il y avait une cohue à la sécurité.
Puis Milan/Alghero: enfin nous sommes arrivés en Sardaigne! Il est environ midi trente, il fait soleil et autour de 20 degrés. Une belle petite mini voiture nous attend à l'aéroport. Avec le GPS, nous arrivons sans problème à notre B&B de Sassari que nous avions réservé d'avance car c'est le festival de la "cavalcatta sarda" et nous avions peur que ce soit un peu difficile de trouver quelque chose. Chambre de base, lit confortable.
On part ensuite à pied à la découverte de la ville. On trouve un petit café où on s'arrête pour dîner. Puisqu'on est au milieu de l'après-midi, les restaurants sont fermés et ne rouvriront pas avant le souper vers 19h30. Dans les cafés, on ne trouve en général que des sandwiches qu'ils réchauffent au besoin. Puis arrêt à la gelateria pour notre première crème glacée italienne; ce ne sera pas la dernière! Les Sardes en sont friands; il y en a partout (des gelaterias et des Sardes qui dégustent des gelati). Ensuite nous nous promenons dans la ville pour nous imprégner de l'atmosphère de la place, sans carte mais avec "Julie" (surnom qu'on donne à notre GPS).
Puis Milan/Alghero: enfin nous sommes arrivés en Sardaigne! Il est environ midi trente, il fait soleil et autour de 20 degrés. Une belle petite mini voiture nous attend à l'aéroport. Avec le GPS, nous arrivons sans problème à notre B&B de Sassari que nous avions réservé d'avance car c'est le festival de la "cavalcatta sarda" et nous avions peur que ce soit un peu difficile de trouver quelque chose. Chambre de base, lit confortable.
On part ensuite à pied à la découverte de la ville. On trouve un petit café où on s'arrête pour dîner. Puisqu'on est au milieu de l'après-midi, les restaurants sont fermés et ne rouvriront pas avant le souper vers 19h30. Dans les cafés, on ne trouve en général que des sandwiches qu'ils réchauffent au besoin. Puis arrêt à la gelateria pour notre première crème glacée italienne; ce ne sera pas la dernière! Les Sardes en sont friands; il y en a partout (des gelaterias et des Sardes qui dégustent des gelati). Ensuite nous nous promenons dans la ville pour nous imprégner de l'atmosphère de la place, sans carte mais avec "Julie" (surnom qu'on donne à notre GPS).
B&B San Pietro In Silki: www.sanpietroinsilki.com
Sabato, 22 maggio 2010
Soleil et frais
Déjeuner ordinaire sans fruits, sans yogourt, et pas de pain le 1er jour. Il y a des genres de biscottes séchées style toast melba servies avec confiture et des biscuits sardes.
Ce matin, visite d'Alghero, superbe petite ville maritime catalane avec muraille fortifiée autour de la vieille ville; petites rues, vieilles églises, multiples boutiques et belle vue sur la mer du haut des murailles. Dîner à la crêperie.
Ce soir, c'est la soirée chants et danses du festival au centre-ville de Sassari. Superbe! Les costumes, les voix, les danses qui se ressemblent beaucoup avec les petits pas rapides des hommes mais qui varient selon les différentes formations. Accompagnées en général par l'accordéon et parfois avec flute.
Domenica, 23 mai 2010
Encore plus beau et plus chaud
Aujourd'hui, c'est la cavalcata... donc les chevaux sont à l'honneur.
Ce matin, départ du défilé qui est arrivé devant nos tribunes vers 9h45. Nous avions contacté d'avance la municipalité pour cette activité et ils nous avaient réservé des billets pour des sièges dans les tribunes, recouvertes d'un auvent pour nous protéger du soleil. Bonne chose, car le soleil était ardent et le défilé a duré plus de 3 heures. C'est un défilé de costumes traditionnels, danses folkloriques, de fanfare, de personnages de carnaval et de cavaliers à cheval; près de 70 villages étaient représentés.
On se rend ensuite à l'hippodrome où il y a démonstration d'habilité équestre par plusieurs groupes de Sardaigne. Époustouflant! Ils sont très casse-cou et il y a même un groupe de jeunes cavaliers: la relève est assurée.
De retour à la piazza italia pour une autre soirée de chants et de danses.
Ce fut une superbe journée!
Commentaires:
Cette cavalcata fut une réussite... Super bien organisée(c'est la 61e édition) avec des bénévoles qui contrôlent bien leur section de responsabilité; les participants avaient leur rôle à jouer, leur place à tenir dans le défilé, sous un soleil de plomb avec des enfants de tous âges, très professionnels et très fiers de leurs traditions.
Les cavaliers étaient très sympathiques, un peu téméraires pour certains et ont été chaudement applaudis.
Les danseurs, chanteurs et musiciens ont offert un beau spectacle les 2 soirs, haut en couleur, beau pour les yeux et les oreilles. C'est dommage que le samedi soir, il n'y ait pas eu beaucoup de monde. Il faut dire que c'est le dimanche la vraie fête et le dimanche soir, c'était plein! Temps plus doux aussi ce soir-là.
Site Web de la Cavalcata Sarda:
http://www.cavalcatasarda.it/index.php?lang=fr
http://www.cavalcatasarda.it/index.php?lang=fr
Lunedi, 24 maggio 2010
Beau et chaud
Avant de quitter Sassari, on décide d'aller visiter quelques bâtiments de la ville en commençant par l'université, une bâtisse construite au 17e siècle avec petit jardin intérieur. Puis le palais municipal qui abrite une exposition de robes "design", et une section dédiée à certains héros locaux de la guerre. On termine au musée avec une exposition sur le Tibet et des tableaux peints du moyen-âge.
Ensuite, direction Stintino, petite ville balnéaire tout au nord, à environ 40Kms. Très, très jolie avec ses maisons de couleur pastel et bien entretenues tout au bord de la mer. On a trouvé un B&B en face de la marina, au coeur de la ville. Très beau et très propre de l'extérieur, invitant à venir le voir, "Il gato pescatore" ne coûtait que 60E, moins cher qu'à Sassari et beaucoup mieux. Après notre installation, nous nous dirigeons vers les plages de Capo Lupo mais la mer est froide et le vent aussi, alors nous trouvons une petite crique abritée pour relaxer et où l'eau est plus chaude. Peut-être y reviendrons-nous nous y baigner...
Recherche d'un restaurant pour un bon souper. Nous choisissons celui de "Lina" où nous commandons un premier service de pâtes aux fruits de mer à séparer à deux et notre repas de poisson du jour et de crevettes géantes, le tout accompagné de légumes grillés et arrosé d'un bon vin. C'était succulent! On termine avec une crème catalane.
Commentaires:
- En général, les restaurants ajoutent un montant de 2E ou 2.50E par couvert à la facture.
- Limite de vitesse... les Italiens ne connaissent pas cela! Peu de policiers sur les routes. Ca conduit un peu cowboy; ça dépasse un peu partout; ça se stationne d'un sens ou l'autre...
Martedi, 25 maggio 2010
Soleil et chaleur
Zut! Nos plans tombent à l'eau pour la visite de l'isola asinara... Au kiosque d'excursions, ils nous découragent d'aller à pied sur l'île car il n'y a rien sur les premiers 10kms et il n'y a pas de bus pour nous mener aux vélos comme le disait le guide "Lonely Planet". Alors qu'est-ce qu'on fait?... On décide alors de quitter Stintino et de se diriger vers Castelsardo, petite ville médiévale avec son château sur promontoire.
En chemin, plusieurs petits arrêts le long de la mer pour marcher sur une plage de petits galets blancs au bord des Salines ou longer une crique de grosses roches volcaniques. Arrêt à Porto Torres pour luncher dans un jardin public, visiter une vieille église romane sans façade, avec abside aux deux bouts et superbe crypte, le tout bâti sur les ruines d'un site paléochrétien dont on a vu des vestiges.
Direction Castelsardo et son château où il y a une exposition sur la fabrication de paniers d'osier, artisanat local. Belle vue des remparts et petites rues et ruelles bordées de restaurants, boutiques et habitations, le tout montant vers le château comme au Mont St-Michel (en Normandie).
Comme il est environ 18h, nous commençons notre recherche d'un B&B, direction Sassari vers Usini, mais sans succès. On continue alors vers Alghero qu'on traverse pour finalement se trouver un petit hôtel style suisse (hotel Villa Piras), pour 80E, déjeuner inclus. Très beau et très grand avec balcon. On descend alors souper au resto de l'hôtel. Menu ce soir: salade avec un légume au goût d'anis (on a appris plus tard que c'était du fenouil) miam! Et une délicieuse pizza 4 stagioni 're-miam' cuite au four, le tout accompagné d'un bon vin sarde (Cannonau di Sardegna).
Hôtel Villa Piras: http://www.hotel-villapiras-alghero.it/?lang=fr
Mercoledi, 26 maggio 2010
Soleil le jour et nuages dans la soirée
Quelle magnifique journée on a eue!
On s'est levé sans réveille-matin sous un soleil voilé.
Nous prenons la route et aussitôt sortis de la ville, le paysage de la Sardaigne se dévoile à nous. Jusqu'à maintenant, les routes empruntées ne nous avaient pas permis de voir le vrai visage de cette île. En longeant la mer, la côte est de roche s'avançant dans la mer avec petites criques et petites plages. De l'autre côté, les montagnes nous suivent, monts de roches, de falaises, de plateaux avec buissons fleuris. Quand on entre un peu plus dans les terres, ce sont des vallées à perte de vue; le paysage est grandiose. Chaque virage nous dévoile un nouveau visage de la Sardaigne. On fait des "wow" à n'en plus finir.
A mi-chemin vers Bosa, l'indication d'un "nuraghe" nous attire et nous fait bifurquer sur cette petite route à l'intérieur des terres. Comme c'est le premier qu'on voit, on s'est dit qu'on ne pouvait manquer cela. On ne savait pas encore qu'il y a des nuraghes partout sur l'île (environ 7 000). Un nuraghe est une tour circulaire faite de pierres empilées et qui date de l'age de bronze, environ 2,500 ans avant J-C. Celui qu'on a visité était entouré de son village avec son site funéraire et ses dolmens... Aujourd'hui, ce sont des ruines, mais ils ont pu reconstituer l'histoire d'après les objets trouvés sur place. En chemin pour se rendre au nuraghe, il y avait une multitude de chenilles qui pendaient au bout de leur fil de soie, on en avait partout sur nous!
Nous prenons la route et aussitôt sortis de la ville, le paysage de la Sardaigne se dévoile à nous. Jusqu'à maintenant, les routes empruntées ne nous avaient pas permis de voir le vrai visage de cette île. En longeant la mer, la côte est de roche s'avançant dans la mer avec petites criques et petites plages. De l'autre côté, les montagnes nous suivent, monts de roches, de falaises, de plateaux avec buissons fleuris. Quand on entre un peu plus dans les terres, ce sont des vallées à perte de vue; le paysage est grandiose. Chaque virage nous dévoile un nouveau visage de la Sardaigne. On fait des "wow" à n'en plus finir.
A mi-chemin vers Bosa, l'indication d'un "nuraghe" nous attire et nous fait bifurquer sur cette petite route à l'intérieur des terres. Comme c'est le premier qu'on voit, on s'est dit qu'on ne pouvait manquer cela. On ne savait pas encore qu'il y a des nuraghes partout sur l'île (environ 7 000). Un nuraghe est une tour circulaire faite de pierres empilées et qui date de l'age de bronze, environ 2,500 ans avant J-C. Celui qu'on a visité était entouré de son village avec son site funéraire et ses dolmens... Aujourd'hui, ce sont des ruines, mais ils ont pu reconstituer l'histoire d'après les objets trouvés sur place. En chemin pour se rendre au nuraghe, il y avait une multitude de chenilles qui pendaient au bout de leur fil de soie, on en avait partout sur nous!
Nous poursuivons notre route vers le village de Villanova Monteleone pour dîner enfin. Il est environ 14h30. Tout est encore fermé et certains restaurants sont ouverts entre 12h et 14h seulement. On en trouve un qui ferme à 15h00: on est chanceux! Steak de cheval, poulet, frites et salade, parfait pour un dîner...
Près de Villanova Monteleone, un autre site archéologique attire notre attention: c'est un site funéraire "Necropoli Pottu Codinu". Il n'est pas fait de pierres empilées mais plutôt de grottes creusées dans le calcaire.
On reprend la route vers Bosa toujours avec de superbes paysages quand on aperçoit au loin une petite montagne avec un village à son sommet. Plus on se rapproche, plus on aperçoit de détails et surtout la route en lacet qui y mène. Si on passe à côté, c'est décidé, on y va. On est chanceux car un panneau indique « Monteleone Rocca Doria » à gauche. On prend cette route panoramique jusqu'en haut où on stationne l'auto à l'entrée du village, près d'une vieille église et de sa place. On retrouve des « piazze » partout dans les villages et les villes, petites places fleuries avec bancs pour s'asseoir où les anciens aiment se retrouver. Belle petite église toute simple. Ensuite nous avons trouvé un sentier qui descendait et longeait la paroi de la montagne pour nous mener à une carrière de pierre calcaire taillée dans le flanc de cette colline depuis des siècles: impressionant! Nous avons terminé notre visite du village avec les ruines du château local des "Doria" et la fontaine du village située en bas de plusieurs marches avec de grands bassins de pierre où les femmes du village venaient laver leur linge. Ce village est notre coup de coeur de la Sardaigne.
Retour vers Alghero en passant par Bosa à la recherche d'un poste d'essence de toute urgence; il y a déjà plusieurs kms qu'on roule sur les vapeurs d'essence! Même avec Julie, nous avons de la difficulté à en trouver un à cause de tous les sens uniques qu'il faut prendre et qui nous éloignent de notre destination. Nous en profitons pour aller chercher notre souper dans une "pasticceria" où nous essayons plusieurs spécialités locales. On s'était dit qu'une fois, on souperait aux pâtisseries..
Giovedi, 27 maggio 2010
Nuageux AM, soleil et voilé PM, nuages soirée
Direction Capo Caccia pour la visite de la grotte de Neptune. Belle route bordée d'arbustes fleuris.
Descente de 650 marches le long de la falaise pour se rendre à la grotte située au niveau de la mer. Très grande grotte avec mer intérieure limpide, divisée en plusieurs chambres ouvertes, petits passages par endroits, formations particulières tel le sapin de Noël... Très belle! La visite dure une trentaine de minutes puis c'est la remontée par les marches avec superbes vues le long des falaises.
Direction Bosa en traversant Alghero pour la n'ième et dernière fois. Même parcours qu'hier jusqu'à la bifurcation du nuraghe puis poursuite par la route de la mer. Les montagnes s'avancent dans la mer. Buissons de fleurs jaunes odorantes (des genêts), roses et mauves.
Dès le premier regard, on aime Bosa avec son château en ruine sur la colline, son village bâti sur ses flancs, ses maisons colorées de couleurs pastel aux toits de tuiles orangées, son vieux pont enjambant le seul fleuve navigable de la Sardaigne. Comme il est déjà 14h30, on commence par chercher un resto pour dîner. C'est en marchant dans le bas de la ville qu'on trouve "Chez Borgo" où on déguste un plat de pâtes aux moules et safran (miam! Un vrai délice) puis un spag aux légumes.
Dès le premier regard, on aime Bosa avec son château en ruine sur la colline, son village bâti sur ses flancs, ses maisons colorées de couleurs pastel aux toits de tuiles orangées, son vieux pont enjambant le seul fleuve navigable de la Sardaigne. Comme il est déjà 14h30, on commence par chercher un resto pour dîner. C'est en marchant dans le bas de la ville qu'on trouve "Chez Borgo" où on déguste un plat de pâtes aux moules et safran (miam! Un vrai délice) puis un spag aux légumes.
Puis on va se stationner au sommet de la colline, dans l'enceinte des vieux murs de la ville, pour visiter son château qui n'ouvre ses portes qu'à 15h30. Il y a une grand tour carrée qui a été restaurée ainsi que les chemins de ronde avec superbes vues aux alentours. La vieille église est encore debout avec plein de scènes de saints encore en bon état peintes sur ses murs. Nous y allions allègrement avec notre caméra quand on nous a avertis qu'il était interdit de photographier. Oups!...
En montant vers le château, on avait vu une indication de B&B dans la vieille ville près des murailles. Finalement, c'est une chambre à côté qu'on a louée, tenue par un couple d'artistes peintres. C'est le mari, Thiébault qui vient d'Alsace qui nous a reçus. Charmante et pittoresque petite maison sur 3 étages avec tous les coins arrondis. Notre chambre est au 3e; bleue et blanche , style bateau avec un mini balconnet qui nous donne une belle vue sur la ville dessous. Proprio très attentionné, il nous a laissés de l'eau et des pommes sur notre table.
Nous avons essayé de trouver une blanchisserie, mais sans succès... mais un policier, très "classe" et courtois nous ayant bien renseignés, le problème est donc réglé! Je dois dire ici qu'à chaque fois où nous avons demandé de l'aide aux représentants de l'ordre, on nous a toujours répondu avec grande courtoisie.
Nous avons ensuite décidé d'aller nous promener dans les environs en voiture. On s'est rendu jusqu'à un barrage par des petits chemins de campagne.
On s'est ensuite rendu à la plage pour le souper. La plupart des restos n'ouvraient qu'à 19h30; il a donc fallu attendre même si nous voulions souper plus tôt (il était 18h45). La digestion est plus difficile quand on soupe tard. Je ne sais pas comment ils font ici... (ah!, c'est vrai: ils se couchent tard!). On a trouvé un bon restaurant, le « Chelo » qui appartient à la famille Chelo, une grande famille de la place. On a été les seuls clients donc service rapide, plats chauds et le tout délicieux, surtout le thon frais et l'entrée de « fregola sarda ».
Chambre de touriste de Thiébault Rapp:
Via Belvedere 17, - 08013 Bosa
th.rapp@tiscali.it
Nous avons ensuite décidé d'aller nous promener dans les environs en voiture. On s'est rendu jusqu'à un barrage par des petits chemins de campagne.
On s'est ensuite rendu à la plage pour le souper. La plupart des restos n'ouvraient qu'à 19h30; il a donc fallu attendre même si nous voulions souper plus tôt (il était 18h45). La digestion est plus difficile quand on soupe tard. Je ne sais pas comment ils font ici... (ah!, c'est vrai: ils se couchent tard!). On a trouvé un bon restaurant, le « Chelo » qui appartient à la famille Chelo, une grande famille de la place. On a été les seuls clients donc service rapide, plats chauds et le tout délicieux, surtout le thon frais et l'entrée de « fregola sarda ».
Chambre de touriste de Thiébault Rapp:
Via Belvedere 17, - 08013 Bosa
th.rapp@tiscali.it
Venerdi, 28 maggio 2010
Soleil et nuages
Ajourd'hui, direction Nuoro. En chemin, on s'arrête partout bien sûr!
Pour visiter un nuraghe qui était bien conservé. On a pris des photos de loin car le site étant fermé, on n'a pas pu le visiter. Pour revenir à la route principale, Julie nous a fait prendre une petite route de campagne qui coupait à travers champs. Très pittoresque! Vues superbes. On est dans les collines avec les montagnes tout autour.
On avait lu qu'à Lei, on pouvait faire des randonnées. En arrivant au village, nous nous adressons à la mairie ("commune") où on nous remet dépliants, infos et on va même jusqu'à nous assigner une interprète, Angela, qui nous guide pour nous trouver un B&B. Elle nous amène ensuite au café du coin pour notre dîner et met notre apéro à sa charge! Tout un service aux touristes!!!
Que dire de notre B&B de Lei "unique", un musée de création artistique varié tous azimuths. Son nom dit tout: "La casa dei murales". Trois étages de peinture sur murs, roches, cadres, céramique de plancher, fenêtres, sièges de toilette, couvre-pieds. Décorations et bricolage de toutes sortes avec matériaux divers récupérés tels CD, cannettes, coquillages, roches, insectes...; collections diverses. Peintures et décorations sur murets du jardin et murs extérieurs. Et une proprio exubérante, Lucy qui n'hésitait pas à sortir son français d'école et qui était aux petits soins pour nous.
Après notre dîner au café du coin, nous cherchons le sentier de randonnée qui part d'une maison "la Baita" (qui n'est pas vraiment visible de la route). Belle randonnée en forêt; promontoire rocheux avec vue sur la vallée. Re-descente et visite d'un nuraghe très bien conservé avec un escalier intérieur pour monter sur le toit. Visite d'une vieille église byzantine à côté, toute petite et ronde avec un dôme au centre et 2 petites nefs avec dômes.
B&B La Casa Dei Murales: http://lacasadeimurales.altervista.org/index.html
Sabato, 29 maggio 2010
Nuages, un peu de pluie le matin, dégagement en après-midi
Nous apprenons qu'il y a une exposition d'artisanat et de culture sarde au village voisin, Silanus: puisque la température n'est pas très belle pour autre chose (il pleut à verse à notre départ du B&B), nous allons donc y passer quelques heures. Nous sommes allé visiter les divers exposants à travers le village: pâtisseries, traditions et costumes, groupe polyphonique, céramique, bijoux...
Puis départ vers Nuoro et Oliena. Nous recherchons la Coop Enis pour nous loger mais à notre arrivée, on nous apprend qu'il n'y a plus de chambre disponible pour les prochains jours. On en profite cependant pour dîner là. Très bon dîner typiquement Sarde, avec évidemment le typique pane carasau, de minces feuilles de pain croustillantes.
Ensuite, visite d'Orgosolo, la ville des murales, un autre petit village sur les flancs d'une colline. On retrouve des murales partout sur les maisons avec des messages à caractère social qui ne touchent pas seulement la Sardaigne mais le monde entier. On arrive vers 19h00 et sur la rue principale, celle des murales, c'est fou: la rue n'est pas très large, il y a des autos stationnées sur un côté et le trafic qui roule sur l'autre; il y a des ados qui jouent au ballon dans la rue, des groupes de filles d'un côté qui regardent des groupes de gars de l'autre, des signori qui sont au café... On a même vu des cavaliers à cheval dans cette même rue. C'est très animé! Pas de trottoir en général; il faut surveiller ses arrières et se tasser au passage des voitures.
Hotel / Restaurant Coop Enis: http://www.coopenis.it/
Domenica, 30 maggio 2010
Soleil et nuages
Après le déjeuner, départ vers Dorgali où nous avons ramassé notre dîner au marché, dîner que nous voulons apporter avec nous dans notre randonnée au canyon "Gola Su Gorropu". Encore des vues superbes de la route. On doit s'arrêter partout pour les photos, des vidéos et juste prendre le temps d'admirer les paysages. Traversée d'un large fleuve vert. La route surplombe une grand vallée encaissée entre 2 montagnes.
À côté du sentier descendant vers le canyon, on y a bâti un hôtel. Nous avons décidé d'y réserver une chambre car après une journée de marche, nous serons heureux de ne pas avoir à la chercher. Départ pour la randonnée vers 11h15. Longue descente à flanc de montagne sur un sentier presque toujours ombragé, à travers de gros rochers au début, dans les arbres ensuite, à travers des coulées de roche, le long de cavernes, dans la forêt au bas de la pente. Finalement, nous arrivons à une rivière où nous nous sommes arrêtés un peu pour se tremper les pieds: limpide, mais glacée! Nous nous rendons ensuite à l'entrée du canyon où une guide à la billeterie nous remet les infos pour pouvoir longer le canyon sur 1.5km. Au début c'est facile mais ensuite le canyon est bloqué par d'immenses éboulis de grosses pierres blanches que nous devons franchir pour poursuivre notre route. La hauteur des falaises est vertigineuse! Au bout, ça devient trop difficile et il faut de l'équipement spécialisé pour continuer. Nous faisons alors demi-tour puis nous commençons notre remontée vers 16h15. Arrivée à l'hôtel vers 18h15. Au resto de l'hôtel, un souper de ragoût de chevrette et un de cochon sauvage nous attend. Très bon; la chevrette ressemble à de l'agneau. Mais les portions sont généreuses; on a laissé presque la moitié de chacun des plats...
Lunedi, 31 maggio 2010
Couvert, un peu de soleil et grand vent
Lever avec un vent épouvantable qui nous avait réveillés. Bon et délicieux déjeuner varié avec yogourt et fromage maison. On décide de rester une seconde nuit à ce beau et confortable petit hôtel et de faire des choses dans le coin.
Aujourd'hui pas de plage ni de mer, il y a trop vent. A une vingtaine de kms, il y a un grand village nuraghique à visiter, "Serra Orrios". On commence donc de ce côté, un peu passé Dorgali. On a accès au site en marchant 400 mètres sur un sentier pavé de roches et on débouche sur ce grand village qui contenait une centaine de maisons rondes dont il ne reste que les ruines de murs d'une hauteur de 1-2 mètres, de petites ruelles entre les maisons, 2 temples rectangulaires, 1 salle de réunion avec bancs de pierre intégrés le long des murs. Toutes ces bâtisses avaient un toit de genévrier, bois très dur résistant aux intempéries et aux vers et qui durait une bonne génération. Tout le village semblait avoir été bien planifié et organisé, avec des murets de pierres le long des rues, des places publiques, des puits un peu partout . Nous adorons marcher dans ces rues, entrer dans les maisons pour essayer de trouver des indices de leur manière de vivre, passer sous les portes ou ce qui en reste...
Après ce village, un peu plus loin sur la route, nous allons visiter la "tomba di giganti" Thomes. On arrive à la tombe en suivant un petit sentier sur 400m dans un champ qui embaumait par endroit; ça sentait tellement bon, les herbes du maquis... On arrive devant un grand rectangle, creusé dans le sol, entouré de grosses pierres debout sur lesquelles viennent s'appuyer d'autres grosses pierres pour fermer le tout. Certaines pierres ont été enlevées pour y avoir accès. Au pied de la tombe, une grande stèle est érigée. C'est une sépulture pour plusieurs personnes faite sur la longueur ce qui lui vaut ce nom de "tombe du géant endormi". Celle-ci a été restaurée en 1977.
De retour vers Dorgali, nous passons à côté du massif du Supramonte, une énorme montagne très abrupte de calcaire blanc qui lui donne une allure de montagne aux pics enneigés... A la ville, nous dînons de pâtes avant de poursuivre notre route vers la grotte d'Ispinigoli ». Pas de chance... c'est fermé jusqu'à 3h00. Puisqu'il n'est que 2h00, on retourne à Dorgali à la recherche d'un petit café internet. On prend alors une jolie petite route de campagne bordée d'arbres qui forment des tunnels par endroit et entourée de montagne avec une belle vallée tout au fond. A Dorgali, pas de chance, pas de café internet; nous nous sommes même perdus dans les minuscules rues de la ville jusqu'à une série de marches descendantes que nous n'avons pas vues. Fallait-il les descendre en auto? Aucune indication du contraire mais après une première marche, on a fait marche arrière et on a pu finalement s'en sortir.
Il nous reste une vingtaine de minutes pour se rendre à la grotte pour la visite de 15h00. Il y a beaucoup de gens qui attendent l'ouverture des portes. On doit descendre beaucoup pour se rendre au fond de cette vaste grotte pour voir le 2e plus haut pilier d'Europe (il a 38m)qui est la rencontre d'un stalactite et d'un stalagmite. Tout est formé de pierre très blanche avec un peu de jaune, d'orange et de vert (minéraux et moisissure). Diverses formations à admirer puis remontée vers l'entrée.
En route vers l'hôtel, l'indication des ruines nuraghiques de Tiscali nous fait sortir de la route et descendre dans cette grande vallée entre 2 montagnes, celle des Supramonte et une autre. C'est aussi le chemin qui nous mène à un sentier pédestre du canyon Su Goroppu, sentier plus accessible à tous. On se rend compte que les ruines ne sont pas accessibles directement et qu'il faut partir en randonnée pour s'y rendre, ce qu'on n'a pas le temps de faire. On s'arrête pour une visite à un Domus de Janas, petite grotte funéraire de 2 pièces, qu'on trouve après la traversée à pied d'un petit cours d'eau. On en trouve partout en Sardaigne. Nous rebroussons chemin pour reprendre la route de l'hôtel.
En route vers l'hôtel, l'indication des ruines nuraghiques de Tiscali nous fait sortir de la route et descendre dans cette grande vallée entre 2 montagnes, celle des Supramonte et une autre. C'est aussi le chemin qui nous mène à un sentier pédestre du canyon Su Goroppu, sentier plus accessible à tous. On se rend compte que les ruines ne sont pas accessibles directement et qu'il faut partir en randonnée pour s'y rendre, ce qu'on n'a pas le temps de faire. On s'arrête pour une visite à un Domus de Janas, petite grotte funéraire de 2 pièces, qu'on trouve après la traversée à pied d'un petit cours d'eau. On en trouve partout en Sardaigne. Nous rebroussons chemin pour reprendre la route de l'hôtel.
On descend souper vers 19h00. Repas spécial. On commence par une bonne soupe aux légumes; on poursuit avec fromage grillé et pain aux patates; nous terminons avec une salade et un verre de lait de chevrette. Le tout délicieux. On est très content d'avoir trouvé ce petit hôtel "Silana", en face de la descente pour le canyon "Gola su Gorroppu"; les gens sont très sympathiques; les repas toujours très copieux, délicieux et avec des produits locaux et très frais. Il n'y a cependant que très peu de touristes présentement (seulement 3 chambres étaient utilisées) mais vu la dimension de la salle à manger, ils doivent en recevoir beaucoup durant l'été.
Commentaire: En général, les portions des restaurants sont énormes; on en aurait suffisamment pour 2 en commandant 1 repas pour un, avec l'entrée, le repas principal et les accompagnements.
Hotel Silana: http://www.hotelsilana.com/
Hotel Silana: http://www.hotelsilana.com/
Martedi, 1 giugno 2010
Soleil et chaleur, pas de vent
Enfin le vent est tombé; on pourra aller à la plage...
Nous descendons déjeuner puis nous remercions chaleureusement nos hôtes..
On continue vers Cala Gonone, petit village balnéaire, où on passera la journée. Nous trouvons un beau petit hôtel sur un promontoire "L'oasi" et une excursion qui nous amènera visiter une grotte et puis nous déposera sur la plage de Cala Luna.
On va s'installer à l'hôtel qui est super joli et super chouette avec des jardins en étage qui descendent le long du promontoire avec sentiers et patios pour ceux qui veulent relaxer. La chambre avec vue sur la mer est grande et possède des meubles en osier ainsi qu'un petit balcon. L'hôtel prépare aussi le souper aux clients qui le désirent pour un montant très raisonnable.
Puis c'est le départ à 15h00 pour la "grotta del bue marino". Grotte longue de 1km, la mer nous suit dans ses quatre chambres ouvertes: chambre des chandelles à cause des stalactites très blancs et très minces qui descendaient du plafond; chambre des miroirs où les murs se reflètent dans l'eau et donnent un effet de profondeur; chambre des orgues à cause des stalactites qui ressemblent à des tuyaux d'orgues; puis la dernière, celle des phoques, qui est la chambre où les mamans phoques donnaient naissance à leurs petits et où les phoques se réfugiaient. C'est un lac ou rivière intérieure aux eaux non salées qui rejoint la mer mais qui est séparé par un palier de rocher; il n'y a qu'une partie ouverte au public et la rivière continue dans la partie fermée. Nous revenons à notre rythme vers la sortie puis nous attendons le bateau qui nous amène à la plage de Cala Luna avec sa succession de 3-4 petites baies avec cavernes. De retour au port qui est le coeur du village pour se trouver un petit restaurant de poisson; au menu ce soir poisson frais, légumes grillés et frites.
Hotel l'Oasi: http://www.loasihotel.it/
Mercoledi, 2 giugno 2010
Ciel bleu, nuages nombreux, vent
Départ vers Oristano ce matin, petite ville située en bordure de mer dans le golfe d'Oristano, au centre ouest du pays. Par l'autoroute, nous traversons de grandes plaines toujours bordées de montagnes au loin puis Julie nous fait sortir de l'autoroute à cause de trafic devant et nous prenons de petites routes, ce qui nous amène à traverser de petits villages à flanc de colline avec des vues superbes de cette grande plaine. On arrête dîner sur une terrasse d'un petit café à Santu Lussurgio, beau grand village où il y a des courses de chevaux dans les rues aux alentours du Mardi-gras. Petite randonnée dans les petites rues du village (c'est toujours surprenant de voir les voitures passer dans d'aussi petites rues) après le repas pour rejoindre la voiture garée dans la rue principale. En chemin, magnifique paysage vu du haut de Santu Lussurgio avec ses montagnes au loin, les nuages qui s'accrochent aux cimes et la grande vallée qui s'étend jusqu'à l'horizon. Quelle immensité qu'on ne se lasse jamais de regarder!
Arrivée à Fordongianus, ancienne cité romaine et petit village sarde. Promenade dans les rues de la ville où on retrouve des sculptures d'artisans locaux fabriquées lors de leur festival annuel. Au bout du village, un grand fleuve nous barre le chemin et nous y retrouvons des thermes modernes. En le longeant, on arrive dans un petit parc où se tient présentement un festival de kayaks, plein de gens sont rassemblés, grands et petits, et pique-niquent au son de la musique. Ici il fait très chaud, les nuages sont partis, le soleil brille et le vent n'est même pas froid. On est à côté des ruines de thermes romaines qu'on ira visiter en premier. Petit site archéologique où certains murs ont gardé une partie de leurs fresques d'origine, ce qui frappe surtout ce sont les grandes arches de l'entrée avec la piscine extérieure. Avec le plan du site, on peut deviner les différentes salles, les citernes et les conduites d'eau. Intéressant!
On continue la découverte du village en visitant la maison aragonaise, petit musée historique qui explique comment vivaient les gens et à quoi servaient les différentes pièces de la maison.
Ce soir, nous essayons l'agri-turismo "Il Lentischio", hébergement chez des fermiers. Celui-ci est composé de différents pavillons où on loge, le souper à la Sarde est inclus et le déjeuner aussi naturellement. Vers 19h00 on a rencontré la mère qui terminait la chambre. On a un peu parlé, surtout elle, même si on en perdait des bouts par moment. Maria, cette femme fantastique de 70 ans fait encore tout elle-même sur cette grande ferme de moutons. Si vous aviez vu les plats qu'elle nous avait préparés; on ne pouvait que goûter à un peu de tout pour ne pas exploser. C'étaient des plats utilisant les produits de la ferme. Diverses entrées pour commencer, le service de pâtes (ravioli au riccota fait à la main), le service de viande (escalopes de veau au four), et le dessert pour finir qu'on s'est forcé à manger (galette frite de fromage recouverte de miel). Et elle voulait absolument nous faire goûter ses biscuits à l'eau de vie auxquels je n'ai goûté qu'au déjeuner le lendemain car plus rien ne pouvait rentrer.
Agri-turismo "Il Lentischio":
Localita Pardunianu – SP 33 Km2/200
Fordongianus
Tél: +39 335 7425149
Localita Pardunianu – SP 33 Km2/200
Fordongianus
Tél: +39 335 7425149
Giovedi, 3 giugno 2010
Nuages du matin puis ensoleillée
Déjeuner à la ferme, dans une immense salle à manger dont ils se servent pour faire des banquets et qui s'ouvre sur une belle grande terrasse. Car notre fermière prépare aussi des repas de fête pour une centaine de convives au besoin! On est allé chercher une confiture à la cave et si vous aviez vu les réserves... conserves, confitures, fromages en meule, vin, olives et son huile, congélateurs remplis de viande de toutes sortes, de mets préparés. Il y a même une belle grande salle vide et fraîche dont ils se servent pour les banquets durant les grandes chaleurs de l'été. Alors retour au déjeuner et visite de la belle salle à manger et ce qu'elle contient avec notre guide Maria.
On reprend la route vers Oristano et en chemin on s'arrête à Busachi, petit village où les habitants portent (supposément) leurs habits traditionnels tous les jours (mais on en n'a pas vu!) et où il y a plusieurs sites médiévaux à visiter. On a commencé par chercher la chapelle Santa Susanna et on l'a finalement trouvée à une dizaine kms de la ville. Jolie petite chapelle entourée de maisons non habitées. Cependant elle était fermée. On a appris plus tard que les maisons autour étaient des maisons de pèlerins qui ne viennent ici qu'à des occasions très spéciales lorsque l'église ouvre ses portes.
De retour au village nous sommes allés à l'ancien couvent qui abrite le musée de costumes et travaux manuels. Après une visite intéressante nous sommes allés à la mairie où on nous a fourni une carte de la ville. On a aussi appris que la personne à la billeterie du couvent possède les clés qui ouvrent l'ancien monastère et cloître qu'on aimerait bien visiter. Elle a donc fermé le couvent et nous a amenés à quelques rues de là, pour nous servir de guide "privé" dans ce monastère qui est aujourd'hui un petit musée de la vie des gens de 1800 et 1900 et aussi de la vie monastique. La visite se terminait dans un grand jardin avec des ruines d'une église en partie démolie mais présentement en restoration. Visite super intéressante en italien mais nous comprenions très bien notre guide. Elle nous a conseillé un bon petit restaurant " Sas Nughes" où nous avons dégusté un spaghetti à la langouste...délicieux!
Nous continuons vers les ruines romaines de Tharros où nous trouvons un gîte agri-turismo "Sa Canudera", style motel, qui est dans une grande ferme très propre et jolie, tout près de Cabras. Il y a même une grande salle communautaire vitrée avec tables et chaises. La chambre est grande avec des volets, un petit frigo, un séchoir à linge extérieur, des parasols de plage si on a besoin. Si on aime, on restera 2-3 jours dans la région puis 3-4 jours près de Cagliari d'où on repartira vers Rome jeudi prochain.
Visite d'une ancienne église tout près, la "Chiesa di San Giovanni di Sinis"; c'est la 2e plus vieille de Sardaigne, bâtie au 6e siècle puis continuée au 12e. En route vers Cabras pour faire le marché, on arrête à une des nombreuses plages de la région. Il est 17h00, le soleil est moins haut dans le ciel donc moins chaud, mais l'eau de la mer est plus chaude que dans le Nord.
Restaurant Pizzeria Sas Nughes: Via Sas Nughes, 3, Busachi
Agri-Turismo Sa Canudera: http://www.agriturismosacanudera.it
Agri-Turismo Sa Canudera: http://www.agriturismosacanudera.it
Venerdi,4 giugno 2010
Soleil
Ce matin, après avoir déjeuné, on part pour Tharros, ruines phéniciennes et romaines. En chemin, on voit une pancarte d'équitation. On va donc s'informer. Quand on arrive aux écuries, le proprio est en train de donner une leçon d'équitation. Nous prenons le temps de regarder un peu pour nous donner une idée et nous sommes agréablement surpris par la qualité des chevaux et les connaissances du professeur; on apprend même quelques trucs. On réserve donc pour une promenade d'une heure le lendemain vers 16h00.
Visite des ruines de Tharros; grand site avec ses quartiers résidentiels (la base de pierres des maisons), ses thermes, ses avenues pavées, 2 grandes colonnes au bord de la mer. Il y a des endroits où on peut fouiner à travers les ruines et d'autres qui sont ceinturés donc interdits d'accès. On retrouve même des murailles de pierre encerclant la ville; et un tophet, lieu de sépulture sacré pour les enfants.
Puisque tout ce qui a été trouvé est exposé dans un musée de Cabras et que c'est inclus dans le prix d'entrée du billet, c'est notre prochaine visite. Au musée, on retrouve des restes préhistoriques, des vestiges de temples phéniciens et de bateaux coulés (surtout des barres de plomb).
Comme c'est l'heure du dîner, on part à la découverte d'un bon restaurant. On trouve le "Sa zibba" qui semble accueillant avec un jardin si on désire manger à l'extérieur. On préfère dîner à l'intérieur aujourd'hui. On est tout seul... mais c'est un endroit tout à fait sympathique. Après avoir commandé un risotto de fruits de mer pour 2 en entrée et une assiette de poissons pour 2 comme plat principal, le chef nous prépare un hors d'oeuvre pour nous faire patienter: morceaux de poisson fumé (thon et espadon), oeufs de mulet (qui est le caviar sarde), pâté, olives noires. Le repas est excellent, le plat principal composé d'un poisson blanc, de calmar et de gambas (crevettes géantes) arrive sur une pierre chaude, la jolie serveuse est très « class » et le chef sympa. On a pu le remercier à la fin du repas. On reviendra sûrement si on a le temps. Nous le recommandons chaudement!
Comme c'est l'heure du dîner, on part à la découverte d'un bon restaurant. On trouve le "Sa zibba" qui semble accueillant avec un jardin si on désire manger à l'extérieur. On préfère dîner à l'intérieur aujourd'hui. On est tout seul... mais c'est un endroit tout à fait sympathique. Après avoir commandé un risotto de fruits de mer pour 2 en entrée et une assiette de poissons pour 2 comme plat principal, le chef nous prépare un hors d'oeuvre pour nous faire patienter: morceaux de poisson fumé (thon et espadon), oeufs de mulet (qui est le caviar sarde), pâté, olives noires. Le repas est excellent, le plat principal composé d'un poisson blanc, de calmar et de gambas (crevettes géantes) arrive sur une pierre chaude, la jolie serveuse est très « class » et le chef sympa. On a pu le remercier à la fin du repas. On reviendra sûrement si on a le temps. Nous le recommandons chaudement!
On se rend ensuite à Oristano pour un peu de magasinage de souvenirs à rapporter. On découvre l'Isola qui est une coop d'artisanat que l'on retrouve partout en Sardaigne. Si on veut quelque chose de vraiment sarde, c'est là qu'on cherche. Mais ici, à Oristano, c'est encore pire qu'ailleurs; tout est fermé jusqu'à 16h30!
Restaurant Sa Zibba: http://www.ristorantesazibba.com
Sabato, 5 giugno 2010
Soleil, ciel dégagé, chaud
Bon Eh bien, aujourd'hui c'est la journée plage puisque la température le permet. En se dirigeant vers une autre plage du coin, on arrête à San Salvatore pour visiter ce petit village où ont été tournés des westersn spaghetti. C'est un village qui n'est habité qu'une fois par année, lors de la neuvaine de San Salvatore. À ce moment, comme à Busachi, les petites maisons de pèlerins qui entourent l'église sont ouvertes aux pèlerins. Et l'église du XVIe siècle a été bâtie sur les vestiges d'un site païen du IVe qu'on peut visiter. C'est plein de fresques sur les murs. C'est un joli petit village aux maisons collées les unes sur les autres avec toits de tuile rouge; ça fait très mexicain.
Nous arrivons enfin à notre plage pour le matin. Les plages sont de quartz blanc, faites de petites pierres blanches tout arrondies. Ici, les pierres sont très petites contrairement à une autre plage visitée où les pierres étaient plus grosses.
Vers l'heure du dîner, on retourne à Cabras, au bon petit resto de la veille. Ce midi, nous prenons notre repas de viande: du boeuf braisé sur le gril « délicieux », accompagné des crudités du jour (tomates, carottes, fenouil et radis). Comme hier, le chef nous avait préparé des petits hors d'oeuvre et nous avons même eu de la place pour le dessert. On commence à comprendre comment manger en Sardaigne... On prend un repas pour un et on sépare. En après-midi, nous faisons une excursion à cheval au Circolo ippico ASD, dans la péninsule de Sinis à 2kms de la chambre. C'est une aire marine protégée. Quelle belle expérience! Nous avions deux chevaux bien dressés, et nous étions accompagnés de deux guides intéressants qui parlaient italiens mais qu'on comprenait très bien. On s'est promené 1 heure à travers des champs qui embaumaient et au bord des marais. Ce fut une belle promenade relaxante et agréable pour seulement 30E pour les 2!
Équitation Circolo Ippico ASD:
http://it-it.facebook.com/asdcircoloippico#!/asdcircoloippico?sk=info
Vers l'heure du dîner, on retourne à Cabras, au bon petit resto de la veille. Ce midi, nous prenons notre repas de viande: du boeuf braisé sur le gril « délicieux », accompagné des crudités du jour (tomates, carottes, fenouil et radis). Comme hier, le chef nous avait préparé des petits hors d'oeuvre et nous avons même eu de la place pour le dessert. On commence à comprendre comment manger en Sardaigne... On prend un repas pour un et on sépare. En après-midi, nous faisons une excursion à cheval au Circolo ippico ASD, dans la péninsule de Sinis à 2kms de la chambre. C'est une aire marine protégée. Quelle belle expérience! Nous avions deux chevaux bien dressés, et nous étions accompagnés de deux guides intéressants qui parlaient italiens mais qu'on comprenait très bien. On s'est promené 1 heure à travers des champs qui embaumaient et au bord des marais. Ce fut une belle promenade relaxante et agréable pour seulement 30E pour les 2!
Équitation Circolo Ippico ASD:
http://it-it.facebook.com/asdcircoloippico#!/asdcircoloippico?sk=info
Domenica, 6 giugno 2010
Encore soleil et chaud!
Ce matin, départ vers Cagliari. On roule dans une vallée bordée de montagnes des 2 côtés.
En chemin, on arrête à Buramini visiter une village nurhagique. Des gens qui étaient avec nous à notre agri-turismo de Cabras nous avaient conseillé d'aller le visiter car c'était supposé être le plus beau de l'île. Wow! C'est vrai; c'est un site magnifique. La visite se fait avec un guide qui nous explique en italien l'histoire de ce village. Cette communauté nurhagique composée de petites maisons rondes faites en pierre s'est bâtie autour de sa tour et surtout autour de son puits. Ce qui est spécial c'est qu'avec les siècles, le village n'a jamais été abandonné. Chaque époque apporte son style et ses matériaux de construction; maisons carrées de pierres rondes puis maisons carrées de pierres carrées; arches pour porte, maisons avec pièces divisées; baignoires... Même la tour s'agrandit; on y ajoute d'autres tours aux 4 points cardinaux. Puis la porte principale est murée pour pouvoir contrôler l'accès à l'eau: l'accès à la tour principale se fait alors en montant et descendant de petites marches de pierre dans de petits couloirs étroits. Nous avons donc suivi notre guide à travers ces petits couloirs jusqu'au coeur de la tour où nous avons pu visiter les autres tours. Puis nous avons fait le tour du village à notre rythme. Super intéressant!
Avant de se rendre en ville, on fait un petit détour par le village de Burcei situé dans les montagnes et qui est renommé pour son festival de cerises justement cette fin de semaine-ci. Alors on commence l'ascension le long de falaises; nous longeons un parc national où nous pourrons faire une randonnée demain; et nous suivons une petite route sinueuse qui nous amène tout en haut de la montagne jusqu'à Burcei. C'est une petite église toute décorée qui accueille les visiteurs puisqu'on y a aussi fêté Santa Barbara. C'est décoré partout: des banderoles de couleur le long des rues, des fanions au-dessus des fenêtres, des feuilles de palmier le long du chemin (il y a dû avoir un défilé) qui nous mène jusqu'au parc municipal qui est entouré de kiosques avec une grande scène montée pour l'occasion. Il y a des gens et des familles qui profitent de la belle journée pour venir s'y promener. On a alors fait le tour du village pour trouver un B&B pour cette nuit; on s'est promené dans toutes les petites rues sans succès... on n'a même pas trouvé un hôtel.
En redescendant vers Cagliari, au bas de la montagne, on trouve finalement un petit Hôtel Motel Village Burranca Sinnai à quelques minutes de la route. Très joli avec ses petits pavillons éparpillés un peu partout dans la nature... mais dont le stationnement était super rempli de voitures et où les enfants couraient partout dans les jardins. On a appris qu'il y avait 2 fêtes de Première communion pour l'après-midi, occasion très fêtée en Italie. On a donc pris une chambre pour la nuit et on est resté sur place à se promener, à relaxer en attendant le souper vers 20h00, souper où nous avons essayé plein de mets typiques d'ici mais qui n'étaient pas tous à notre goût...
Hôtel Motel Village Burranca Sinnai: http://www.burranca.com/
Hôtel Motel Village Burranca Sinnai: http://www.burranca.com/
Lunedi, 7 giugno 2010
Soleil et chaleur
Oh..... pas fort le déjeuner. De petites toasts melba avec marmelade; pas de pain, pas de fruits comme d'habitude (il y en a rarement ici), pas de yogourt. J'ai eu un jus de poires tel que demandé et le café de Daniel était plus un expresso qu'un café con latte.
Ce matin, randonnée au Parc du mont des sept frères, sept pics qui dominent ce parc. Pour se rendre au départ de notre sentier de 5kms, le rouge, nous devons prendre un sentier de terre pour automobile... c'est plein de bosses, de crevasses, de ravins à longer et d'une seule voie naturellement. On stationne, et au départ du sentier, on commence à descendre dans une vieille forêt tout enchevêtrée. Il y a des panneaux d'information sur la flore et la faune. Ce sentier nous mène à un petit jardin botanique très bien entretenu par des jardiniers qui y oeuvraient ce jour-là. On prend le temps de le visiter et de lire les infos sur les champignons, les roches, les fleurs, les arbres... Beau petit intermède. Nous continuons notre randonnée le long d'une section où il y a des cerfs et des sangliers(qu'on n'a pas vu cependant). Puis le sentier commence à grimper, nous sommes entourés d'arbres, le long de ruisseaux à sec jusqu'à un sommet parsemé de grosses pierres où on domine un paysage avec des vues magnifiques. Retour à la voiture sans problème; la randonnée a duré environ 2 heures comme prévu.
Arrêt pour dîner en redescendant vers Cagliari dans un petit resto au bord de la route. On avait très faim; on peut dire que le déjeuner était loin. Et on a pu commander un gros sandwich toasté au POULET (c'est la première fois qu'on trouve du poulet à part le McDo), miam! Il était délicieux.
Enfin on arrive à Cagliari vers 16h00 et on se stationne près du port, à côté du terminus d'autobus. Arrêt au kiosque touristique où on nous dit que tout est fermé le lundi. Nous prenons alors un petit train touristique qui nous promène dans la ville et qui nous amène dans la vieille ville, derrière son rempart de pierre. Nous pouvons descendre et prendre le temps de visiter une vieille église avant de repartir en train à notre point de départ. Promenade sous les arcades de la Via Roma, rue de petites boutiques. Arrêt à une agence de voyage pour réserver un hôtel pour nos 2 dernières journées en Italie, à Rome (ce qui a grandement simplifié notre arrivée là-bas).
Enfin on arrive à Cagliari vers 16h00 et on se stationne près du port, à côté du terminus d'autobus. Arrêt au kiosque touristique où on nous dit que tout est fermé le lundi. Nous prenons alors un petit train touristique qui nous promène dans la ville et qui nous amène dans la vieille ville, derrière son rempart de pierre. Nous pouvons descendre et prendre le temps de visiter une vieille église avant de repartir en train à notre point de départ. Promenade sous les arcades de la Via Roma, rue de petites boutiques. Arrêt à une agence de voyage pour réserver un hôtel pour nos 2 dernières journées en Italie, à Rome (ce qui a grandement simplifié notre arrivée là-bas).
Ensuite on décide de se trouver un gîte pour la nuit à l'extérieur de Cagliari. Nous essayons d'en trouver qui était indiqué dans notre guide sans succès. Finalement, après avoir passé devant la rue plusieurs fois sans la voir tellement elle est introuvable, même si Julie nous disait que la rue était là, nous nous engageons dans un dédale de petites rues qui mènent vers la mer et là nous trouvons notre B&B après un peu de recherche, directement sur la plage. Joli avec son petit jardin aménagé par les proprios, rempli de fleurs, de palmiers, d'arbustes... Gens sympathiques: elle italienne de descendance écossaise et lui italien de descendance anglaise. Ils nous ont suggéré un bon restaurant à 2 minutes de là. Poisson frais et pâtes au menu. Très bon.
B&B Baia dei Pescatori: http://www.baiadeipescatori.com/index2.htm
Martedi, 8 giugno 2010
Soleil et chaleur
Youpii! Il fait encore beau...un peu frais au lever comme d'habitude
Retour vers Cagliari. Puis visite du musée archéologique de Cagliari: 3 étages de collections des différentes époques de la Sardaigne, de l'ère nuraghique jusqu'à Rome avec costumes des différentes époques, statuettes retrouvées... Ensuite visite d'un musée d'art de peintures religieuses principalement trouvées dans les églises du 15e au 18e siècle. Petit détour pour visiter l'amphithéâtre romain, mais qui n'était pas ouvert (et a étéconverti avec plus ou moins de bonheur en amphithéatre moderne) . Descente et remontée le long des rues pour s'arrêter finalement au grand jardin public pour un peu de repos avant de repartir vers la voiture.
On quitte Cagliari pour de bon car on veut se rapprocher de l'aéroport. Demain c'est notre dernier jour de visite en Sardaigne et nous avons l'intention d'aller à Pula, située au bord de la mer, pour visiter Nora un site archéologique phénicien et romain.
On essaie de trouver un B&B en chemin sans succès. Même à Pula ce n'est pas facile. On ne trouve pas ceux qui sont indiqués dans le guide. On trouve finalement un petit hôtel au milieu de nulle part, très bien avec un beau petit restaurant où on soupe avec le coucher du soleil.
Hôtel Tanca Irde: http://www.tancairde.it/
Mercoledi, 9 giugno 2010
Soleil de plomb avec vent
Quel grand et beau site que celui de Nora qui date du XIe siècle avant J-C et qui fut fondé par les Phéniciens. Situé sur une pointe qui s'avance dans la mer, en partie submergée, c'était une des villes les plus importantes de la Sardaigne à cette époque. Aujourd'hui, il ne reste que des ruines. On peut y voir des mosaïques de plancher restaurées, des colonnes, un ancien amphithéâtre. On aurait bien aimé se baigner dans la mer mais le vent est trop fort et il fait aussi trop frais pour rester sur la plage. Alors on se trouve un bon petit restaurant sur le site, où Daniel déguste un spaghetti aux langoustes et crevettes géantes pendant que je mange une salade au fromage mozzarella frais(délicieux) avec oeufs, tomates, légumes...
Retour vers Cagliari pour se trouver une chambre d'hôtel plus près que celle où on a dormi hier. On en trouve une à côté de l'autoroute, l'hôtel Quadrifoglio Cagliari, situé à une dizaine de minutes de l'aéroport. De retour au centre-ville pour souper au restaurant du fameux Luigi Pomata dont Francis Reddy avait vanté les talents culinaires. Délicieux repas... tout était à la hauteur de nos attentes: entrée de tartare au thon frais avec sauce à la crème suivi de thon sur lit de fenouil et de laitue pour ma part et Daniel avait choisi le feuilleté de poisson, le tout accompagné d'un bon petit vin blanc. Comme les quantités étaient raisonnables, on a même eu de la place pour le dessert.
Retour à l'hôtel en cherchant un peu à la noirceur; c'est moins évident de voir le nom des rues le soir...
Préparation des bagages et surprise, tout est entré dans les valises, alors nous sommes prêts à partir demain pour la prochaine étape de notre voyage:ROME.
Hôtel Quadrifoglio Cagliari: www.hotelquadrifoglio.net/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1
Restaurant Luigi Pomata: www.luigipomata.com/luigi/ristorante/dove_siamo.asp
Retour à l'hôtel en cherchant un peu à la noirceur; c'est moins évident de voir le nom des rues le soir...
Préparation des bagages et surprise, tout est entré dans les valises, alors nous sommes prêts à partir demain pour la prochaine étape de notre voyage:ROME.
Hôtel Quadrifoglio Cagliari: www.hotelquadrifoglio.net/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1
Restaurant Luigi Pomata: www.luigipomata.com/luigi/ristorante/dove_siamo.asp
Giovedi e venerdi, 10-11 giugno 2010
Soleil et chaleur à Rome. Ouf!
Très beau vol d'une heure de Cagliari à Rome. Arrivée à l'extérieur de Rome donc petit voyage en train de 45 minutes jusqu'au centre-ville où on avait réservé une chambre dans un petit hôtel.
En sortant de la gare, on est assailli par la chaleur de la ville. Comme l'hôtel ne semble pas situé très loin, nous décidons de marcher jusque là. MAUVAIS CHOIX! A ne pas refaire même si c'est à 5 minutes.
Premièrement, on ne connaît pas la ville, on ne sait pas vraiment où on est situé et il faut partir du bon côté. Deuxièmement, avec les bagages pesants, c'est très dur. Troisièmement, s'il y a de la chaleur en plus, on est rapidement en sueur.
Nous réussissons quand même à trouver notre tout petit hôtel situé au 2e étage d'une grande rue animée. Très grande chambre avec tout le confort nécessaire.
Hôtel Augustea: http://www.hotelaugustea.com/
Nous commençons alors notre découverte de Rome. Je vais résumer en gros ce que nous avons vu et avons fait durant les 2 jours que nous avons passé ici:
Nous commençons alors notre découverte de Rome. Je vais résumer en gros ce que nous avons vu et avons fait durant les 2 jours que nous avons passé ici:
Visite du Colisée (dont Daniel rêve depuis sa jeunesse) avec un groupe guidé; on a pu accéder au site tout de suite (ça valait donc la peine de payer un surplus pour éviter les longues files d'attente). Beau site impressionnant en moins bon état cependant que le colisée d'El-Jem en Tunisie. A l'extérieur, toutes les arches à tous les étages abritaient une statue de marbre dont il ne reste plus de trace. Le marbre à été enlevé partout pour servir dans la construction de bâtisses et d'églises du Moyen-Age. Les colonnes sont toutes trouées car durant la guerre, les tiges de métal à l'intérieur ont été retirées pour servir à autre chose. Il ne reste presque rien des gradins. Au sol cependant, on peut voir ce qui se cachait dessous avec les couloirs d'accès, les pièces où on gardait les animaux, les prisonniers et les gladiateurs.
Faisant partie du forfait du Colisée, on avait une autre visite guidée d'un autre site archéologique à quelques minutes de là. On y retrouvait les cirques, les temples, l'ancienne demeure de Mussolini convertie en musée. Comme une bonne partie des ruines a été déterrée dans un passé relativement récent, les murs sont en très bon état. Le site est immense et à mesure qu'on avance, on découvre de nouvelles ruines, de nouveaux points de vue. Le dernier tournant nous amène devant un paysage de colonnes, de temples, de bâtisses...c'est grandiose. Nous avons passé le reste de l'après-midi à nous promener sur ce site puis nous sommes revenus lentement vers l'hôtel en s'extasiant sur tout ce qu'on voit en chemin. Superbes bâtisses blanches, sculptures, fontaines... que c'est beau, que c'est beau... les Romains peuvent bien être exubérants!
Rome le soir... assis au bord d'une fontaine au milieu d'un rond-point à regarder les gens flâner, les touristes arriver avec leurs valises, les autos s'entrecroiser, les scooters se faufiler... c'est fou! Difficile à imaginer, mais on resterait là dans cette douce chaleur du soir à se laisser vivre tout en dégustant un "gelato".
Comme on fait tout à pied, on a le temps de s'imprégner de la grandeur de Rome et c'est vrai à tous les coins de rue; où qu'on regarde, on trouve quelque chose de beau, de blanc, de majestueux. Il y a tellement de choses à voir qu'on parcourt de grandes distances sans s'en rendre compte. On a longé la rue des 4 fontaines où on retrouve 1 fontaine différente aux 4 coins d'une rue, le palazzo Barberini (faut dire qu'il y a des palazzi partout), la fontaine du Triton, des obélisques d'Égypte, les jardins Quirinal avec le palais présidentiel en face. Nous en profitons aussi pour visiter une belle petite chapelle papale tout d'or décorée et avec des peintures jusqu'au plafond. On arrive finalement à la fameuse fontaine de Trévi. Comment vous dire la quantité de touristes qui étaient là? C'est incroyable... C'est une belle et énorme fontaine avec des jets d'eau, des cascades, des sculptures de marbre qui proviennent du Colisée. Et naturellement, on doit faire un souhait à la fontaine de Trevi en jetant la pièce par derrière. Visite d'un aqueduc romain dans un musée où une partie de la ville a été excavée. On a passé devant un temple avec des dizaines de colonnes en façade puis on est arrivé au Panthéon. On est accueilli dans le portique par une série de 2-3 rangées d'immenses colonnes puis on entre sous un dôme gigantesque tout en béton, ouvert au centre pour laisser passer la lumière. C'est renversant et beau à couper le souffle. La salle ronde est immense et c'est plein de gens. Il y a de l'or partout, des autels, des colonnes, des peintures, des sculptures, certains rois y ont leur dépouille. C'est maintenant une église catholique et c'est magnifique.
Traversée du Tibre par des dizaines de ponts différents en pierre, avec sculptures, avec murets travaillés pour se rendre au Vatican. En arrivant à la place St-Pierre, il y a foule pour entrer au Vatican. La longue file traverse toute la place sous un soleil de plomb; il doit y avoir 1 à 2 heures d'attente, on promène plutôt sur la place. On peut voir les gardes suisses aux différentes entrées et sorties; il y a des endroits où on ne peut aller. Comme on est relativement loin de l'hôtel et qu'on a marché toute la journée, on prend le métro pour le retour. Avant de rentrer à l'hôtel, visite d'une vieille église tout en pierre très sobre à l'extérieur mais de toute beauté à l'intérieur, en forme de croix avec des nefs partout, des peintures sur les murs et au plafond, de l'or. C'était finalement une basilique bâtie pour un pape.